Paul Chaulot_p
| Naissance | Lanty-sur-Aube |
|---|---|
| Décès | Yvelines |
| Nationalité |
Français |
| Activités |
Poète, traducteur |
| Distinctions |
Prix Max-Jacob Prix Guillaume-Apollinaire |
|---|
Paul Chaulot est un poète et écrivain français, né en 1914 à Lanty-sur-Aube et mort le près de Versailles.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Œuvres
- 2.1 Traductions
- 3 Bibliographie
- 4 Références
- 5 Liens externes
Biographie[modifier | modifier le code]
Gagnant sa vie comme fonctionnaire, il fut chroniqueur dans des revues : les Cahiers du Sud[1], Esprit[2], Le Mercure de France[3] et collaborateur de plusieurs revues étrangères[4],[5].
En tant que poète, il a publié de nombreux recueils dont les deux premiers, avant 1940, étaient plutôt d’inspiration surréaliste[6]. Après-guerre, sa poésie devint plus humaniste et en 1951, par l’entremise de Jean Rousselot, son collègue au ministère de l’Intérieur[7], il se lia d'amitié avec les auteurs de l’École de Rochefort[8]. En 1950, il reçut le Prix Apollinaire pour Contre-terre[9] et obtint le prix Max-Jacob en 1968 pour Soudaine écorce[10].
Paul Chaulot a traduit plusieurs poètes hongrois.
Il meurt le 19 décembre 1969, victime d'une congestion cérébrale dans un train de la banlieue parisienne[11].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Espoir (hors commerce, 1933)
- Le Disque incolore (Messein, 1936)
- À main armée (Les Lettres, 1948)
- Comme un vivant (Seghers, 1950)
- Contre-terre (Le cheval d'écume, 1949)
- Risques (Cahiers de Rochefort, 1952)
- La Ville à témoin (Cadenel, 1952)
- Odette (Chemin des hommes, 1953)
- Jours de béton (Amis de Rochefort, 1954)
- L'Herbe de chaque escale (Seghers, 1956)
- La Porte la plus sûre (Seghers, 1959)
- Naissante préhistoire (Seghers, 1963)
- Rome, photographies de Henri Cartier-Bresson, Lausanne, Rencontre, 1963
- Temps présumés, illustrations de Lapicque (Éditions du Syrinx)
- Luc Bérimont (Seghers, « Poètes d'aujourd'hui », no 145, 1966)
- Soudaine écorce (Seghers, 1967)
- Pour plus amples périls (Rougerie, 1973)
- Poèmes : 1948-1969, préface de Jean Rousselot, dessin de Roger Toulouse, Noah, 1983
Traductions[modifier | modifier le code]
- György Somlyó, Que cela, choix de poèmes, traduits du hongrois par Paul Chaulot, Michel Deguy, Marc Delouze, Charles Dobzynski et al, P. Belfond, 1986
- Janus Pannonius, Poèmes choisis, version française de Jean Rousselot, Michel Manoll, Paul Chaulot, Budapest, Corvina, 1973
- L'Irréconciliable, Petőfi, poète et révolutionnaire, études et choix de poèmes de Sándor Petőfi, traduit du hongrois par P. Chaulot, J. Gaucheron, Guillevic, M. Manoll, etc., Budapest, Corvina, 1973
- Endre Ady, Choix de poèmes, établi par Guillevic et László Gara, révision par Paul Chaulot et László Pődor, Budapest, Corvina, 1967
- Elisabeth S. de Zagon, L’Europe des Poètes : anthologie multilingue, traduction Paul Chaulot et al., Le Cherche-Midi / Seghers, 1980
- Tibor Klaniczay, Pages choisies de la littérature hongroise des origines au milieu du XVIIIe siècle, traduction Paul Chaulot et al., Budapest, Corvina, 1981
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean Rousselot, « Hommage à Paul Chaulot », Liberté, no 143, 1972, p. 124–127
- Présence de Paul Chaulot, études, témoignages, messages par Jean Cassou, Agnès Nemes Nagy, Jean-Pierre Spilmont, Louis Dubost, etc., J. Millas-Martin, 1971 — en appendice, poèmes de Paul Chaulot partiellement extraits de diverses revues et publications, bibliographie
- Rouben Mélik, Paul Chaulot, poèmes inédits, silhouette de Paul Chaulot par Jocelyne François, Rodez, Subervie, 1961
- Marie Naudin, « Un poète heideggerien : Paul Chaulot », The French Review, Special Issue, vol. 43, no 1, 1970, p. 44–55
- Jean-Yves Debreuille, « Point de vue sur l’œuvre de Paul Chaulot : l'écriture de l'affrontement », Sud, p. 41-42, 1981, p. 202-210
- Alain Bosquet, « La poésie donne à deviner : Guillevic - Paul Chaulot - Jean-Guy Pilon », Revue de Paris, no 9, 1963, p. 92-98.
Références[modifier | modifier le code]
- google books
- google books
- http://www.revues-litteraires.com/articles.php?lng=fr&pg=1305
- Botteghe Oscure
- New World Writing (en) yale.edu
- « Marqué à ses débuts par le surréalisme, Chaulot allait s'en détourner dès 1936 et s'abstenir pendant douze ans de toute publication sinon de toute écriture. », Jean Rousselot, « Hommage à Paul Chaulot », Liberté, n° 143, 1972, p. 124
- http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-rousselot/
- Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen. Prémices de l'humanisme (1400 - 1515), volume 6, De Boeck Supérieur, 1995, p. 867
- http://www.prix-apollinaire.fr/Laureats.html
- Marie Naudin, « Un poète heideggerien : Paul Chaulot », The French Review, Special Issue, vol. 43, no 1, 1970, p. 44
- Présence de Paul Chaulot, J. Millas-Martin, 1971, p. 7
Liens externes[modifier | modifier le code]
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